1 sept. 2010

MON ZEF



Un pur trouvère à la langue d'oïl
Et gomina
Sans jour de fête le vent me frôle
Il aime me faire croire aux choses de la vie
Me secoue doucement me tutoie et s'en va
J'ai du vent dans la tête
J'ai du vent c'est dans mes veines
Des fois ça vient comme une épingle
Je m'aiguille je me trompe d'aiguillage
Les trains ne vont jamais plus loin que nos pensées
J'ai du vent fendu tendu à fleur de prose
Je mange ta bouche et déjà elle s'absente
J'aime ton courant d'air comme derrière un store
Je me ment je te prends et tout ça c'est encore du vent
Il vient du sud balance ses paillettes de sable
Dans les yeux
Les miens restent ouverts sur toi moi nous
Mais quoi le vent emporte tout
Les paroles les mutineries de l'âme les exquis
Moments
J'ai du vent il n'y a aucun sens
Le zef n'est pas une nef et je ne crois pas
Sauf des fois après une mettefu
Entre deux vents bleutés et quatre verres violents
Qu'un cul qui s'abandonne est plus merveilleux
Plus absolu plus beau
Qu'un vent exigeant et tourmentant



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