22 janv. 2014

VIGILANCE ANTIFA : Lettre à Dieudo (Hantise et mythes)

Si le courage en politique peut se mesurer, son impact au quotidien semble parfois nous échapper. Si tu es donneur de leçons, alors je te réponds : 
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente comme le chante encore Brassens.
Bouffon dans l'arène n'est pas donné à tout le monde, palper du fric en simulant l'échappée belle est une mascarade de camouflé. Tu n'as vraiment pas l'envergure de ton idéologie qui coince. Ton compte en banque et tes sociétés écran sont les piteux reflets de ta lâcheté. Ne compte pas sur moi pour t'empêcher de faire le beau pendant tes spectacles, la connerie humaine est de loin la chose la mieux partagée. Fais donc sonner le tiroir-caisse de monnaies qui s'évaporent en ne faisant rire que des esprits confus & limités. Ta nuisance n'est pas celle de l'engagement, elle ressemble tristement au système que tu prétends combattre. Triste sire, pauvre clown qui a égaré un jour son talent, l'esclavage t'a rattrapé. Tu ne pourras admettre que cette chanson FISTAILLE MADE IN TOYLETTES plane bien au-dessus du cireur de pompes Made in FN que tu es devenu. Ta quenelle sent la conserve. Quand tes nouveaux maitres n'auront plus besoin de toi, tu pourras toujours jouer de ta mollesse pour récurer les "Toylettes" de ta médiocrité. Désolé mais pour tes nouveaux amis tu ne seras jamais rien d'autre que le fruit du métissage qu'ils détestent par dessus tout... Et ton compte en banque ne te rendra pas plus respectable pour autant.



Je ne sais pas si tu es antisémite mais je sais que tu n’es pas anti-système.
Parce que c’est grâce à lui que tu existes, et que c’est ainsi que ton public t’aime.
Je ne sais pas ce que tu fais mon vieux, mais, d’ici, je vois brûler des ailes.
Je te souhaites de biens meilleurs vœux pour ton année de la quenelle.
Je ne suis pas un as de l’analyse, et puis, je ne comprends pas l’engouement, mais je vois que, parmi les gens qui te suivent, certains rêvent de changement.
Je ne dis pas que tu leur a mises (ou que tu les prends pour des cons) mais, pendant que tu capitalises, ils croient faire la révolution.
Et toi, comme tes potes mafiosos, tu t’enrichis avec la peur.
En même temps, je vois bien ton réseau, ça annonce pas mal la couleur.
Je ne sais pas si tu es antisémite, mais, créer le doute pour la promo…
Déjà, rien que ça, ça mérite presque une petite tape sur le museau.
Ça se veut anticolonialistes avec ses amis frontistes, mais, pourtant, tu sais que Jean-Marie ne voulait pas lâcher l’Algérie.
Ça se veut anticolonialiste?
C’est le genre de combat que j’estimes, mais, là où tu fais du fric, tu fais quoi pour la Palestine?
Je ne sais pas si tu as de vraies idées.
Peut-être, comme Bonnet de Soral, tu aimes bien t’écouter parler, et, ça rapporte où ça fait mal.
Alors ça fait d’une pierre deux coups: Marketing de la subversion!
Dans le fond, les victimes, tu t’en fous tant que ça rapporte du pognon.
Tu sais parler, tu es couvert, tu as de la chance…
Donc, ça va.
On justifie le "pétage de câble" par le lynchage médiatique.
Allez, sortez les couverts!
La vengeance est un plat qui, semble-t-il, se mange à la table des acteurs de la françafrique.
Victime de la censure, ça tapine chez les racistes.
Dieudo’, tu peux être fier, on ne te donnera pas tort, tu as raison.
Mais toi, qui parles d’esclaves d’hier, je te rappel, opportuniste, que les mecs comme toi vendaient leurs frères pour une place dans la maison.
Tu as dit que tu étais non violent, et, ça, je respecte.
Mais faire croire qu’Ayoub est gentil…
Saches que c’est bien pire qu’une patate.
Ça, c’est bien du 172!
Mais tu la glisses à qui celle là?
"Les battes des JNR sont douces"
(Je pensais que ça ne rentrerait pas, tu vois).
Pendant ce temps, ça racole des beurs du côté du FN.
Pourtant, ils sont de la même couleur que ceux que Papon jetait dans la seine.
Mais c’est vrai que ceux-là sont de bons français.
Ils s’oublieront, s’intégreront…
Un tour de machine à laver et ils ressortiront blancs et cons.

Je ne sais pas si tu n’aimes pas les juifs mais je suis sûr que Valls est un tordu, et, si lui, il mérite des gifles, toi, je ne sais pas ce qui t’es encore dû.
La liberté de s’exprimer, moi, je te défendrai en son nom.
Même si je sais ce que tes potes en feraient de la liberté d’expression.
Je ne suis pas pour t’exécuter.
Tu dis ce que tu veux.
(Moi aussi).
Je veux que l’on puisse encore discuter, demain, dans ce putain de pays.
Je ne suis pas d’accord pour que l’État me dise si je dois rire ou pas.
Ce dont je suis sûr c’est qu’en l’état, je n’ai pas envie de rire avec toi.
Je ne sais pas si tu es antisémite mais je sais que tu n’es pas antisystème.
Tu as déposé la marque de ton signe de ralliement.
Si c’est de la révolte, il faut le dire vite.
Moi, je vois, à peu près, où ça mène.
(On n’a jamais quitté la barque en vendant mugs et vêtements)
Bidasses et flics font des quenelles alors, en gros, rêves pas.
Ceux qui sont contre le système, tu sais, ils ne le protègent pas.
Peut-être que j’ai de la merde dans les yeux.
Il y a beaucoup de gens qui t’aiment.
Mais, tu sais, ils sont aussi nombreux à kiffer ce qui passe à l’antenne.
Ce n’est pas BFM ou TF1 qui me disent quoi penser d’toi.
Je ne sais pas si j’ai le nez fin mais je suis sûr que je ne te sens pas.
J’ai le tarin de n’importe quel pékin, mais, je m’y fies.
Quand trop de gens suivent quelqu’un, je me méfies.
S’il faut mettre les gens dans des cases ("pour toi" ou "pour ton détracteur"), personnellement, je n’ai pas envie d’être, ni pour toi, ni pour lui.
Je n’aimes pas beaucoup les médias de masses, les colons et la censure, mais l’ennemi de mon ennemi, moi, ce n’est pas mon ami.
Bref, ce n’est pas tout noir ou tout blanc.
On ne peut pas tout croire, et tout l’temps.
On aime se savoir dans un camps.
(Et moi, je ne suis le bienvenu dans aucun).
A l’heure des joutes, de l’affrontement, pendant que l’on cherche qui c’est le méchant, ce qui est sûr c’est que, en attendant, pour que le monde change, on ne

fait rien.
La politique ce n’est pas Dieudo’ ou Valls qui la font.
La politique, c’est toi.
Et c’est toi de mille façons.
C’est toi quand tu dis non, et c’est ce que tu vas faire de ta bourse.
C’est toi quand tu te mets un pilon ou quand tu vas faire tes courses.
Ça ne se résume pas à voter au moment où on te le dit.
C’est la façon dont tu bouffes et la façon dont tu joues.
C’est les raisons que tu te trouves et, aussi, celles dont tu te fous.
Bref, c’est ce que tu fais de ce que tu es (même si tu ne l’as pas choisis).
Au Congo, on crève pour le Coltan qui va fabriquer ton phone-tel.
Dis-leur que, si tu as besoin de ce portable, c’est à cause de l’état d’Israël!
On a toujours le choix.
Donc, libre à toi de rejeter la faute.
Mais les coupables, quoi qu’il en soit, c’est toi, moi, et personne d’autre.
Je ne sais pas s’il est antisémite mais je suis sûr qu’il y a moyen de s’y perdre.
Je sais que l’on peut aller loin, très vite, dans un raisonnement de merde.
On a le droit de jouer avec le feu mais, d’ici, je vois brûler des ailes.
Laisses-moi te souhaiter de biens meilleurs vœux pour l’année d’la quenelle…


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