23 mars 2013

BITING ELBOWS - Bad MotherFucker //2013

C'est décidé, après les Voïna & Pussy Riot et à l'instar de notre Gégé Dipardiou national, j'envisage l'aller simple vers la Russie de l'autocrate Poutine ! A la différence près avec Dipardiou, je n'irai pas dans ce pays de cocagne près à exploser à chaque coin de rue pour m'essuyer les baskets sur les tapis du Kremlin. D'ailleurs, je doute qu'on m'y invite ou qu'on m'y attende. Non, je serai plutôt un genre de Clandestino du milieu underground artistique radical et déjanté. Comme le prouvent une fois de plus les deux vidéos qui vont suivre, nos congénères russkofs sont au taquet !


Et bon sang, moi je vous le dis tout de go, c'est une pure bouffée d'oxygène et un kiffe énorme de découvrir régulièrement des pépites de dinguerie iconoclaste  & percutantes en provenance directe de l'est, là où se ré-invente le sens de la lutte à l'encontre de l'État & de l'Église (orthodoxe ou pas, peu importe). Performances en pleine rue ou dans des églises, arts plastiques (Yerk, ça fait boum aussi) appliqués en  mode "je lève bien haut le majeur" à toutes celles et ceux qui croient pouvoir encore s'asseoir sur les libertés individuelles. Bref, il faut en déduire qu'en France, on n'en chie pas encore assez pour se bouger le popotin dans le sens du devoir ! Vive le feu résonne de manière un peu désuète sans être ridicule mais force est d'admettre qu'on s'est fait formoler depuis. Rap ou punk engagé et survitaminé s'en sont allés aux fraises et à quelques exceptions près que vous trouverez, entre autres, sur ce blog, le constat est clair : ça roupille au pays de Louise Michel, Proudhon ou Auguste Blanqui, ça ronque sévère côté ampli Marshall et mouvance Hard Core... Si parmi vous, certains peuvent me démentir sur le sujet, faites tourner le son, je n'hésiterai pas à en faire l'écho, Yo ! Et j'essaierai de refiler mon tikson pour Moscou à Dipardiou...

Back in ex-ussr avec Biting Elbows donc ! A priori, ces mucisiens sont issus de la scène indie-punk russe (bon sang, j'ai toujours l'impression d'être dans une Fnac avec ces étiquettes à trois balles), ils sont pour les gourmets la fine fleur de l'avant-garde rock et une joyeuse bande de déconneurs pour les autres. L'un n'empêche pas l'autre. L'avant-dernier opus du groupe portait déjà le doux nom de Dope Friend Massacre [2011] et on pouvait y écouter The Stampede qui a donné lieu au premier clip conçu par ceux que l'on nomme les Tarantino du clip musical : Les réalisateurs Ilya Naishuller et Sergey Valyaev, même si contrairement au "maitre", il savent faire court et efficace. Ils tournent avec une caméra Gopro3 fixée sur un casque. L'effet obtenu est un genre de FPS (First Person Shoot) bien connu des gamers qui ont passé des plombes sur des jeux comme Doom, Quake, ou plus récemment Call of Duty ou encore Battlefield. Pour les amateurs de cinoche, c'est la caméra subjective.
Biting Elbows - The Stampede (Insane Office Escape - 2011) se situait dans un contexte d'homme d'affaires corrompus et criminels, ambiance mafia à la bonne franquette dans une grosse société, où un homme tentait de s'échapper emportant avec lui un étrange objet qui le propulsait dans des mondes parallèles...


Biting Elbows - 'Bad Motherfucker' (Insane Office Escape 2) qui vient de sortir et a créé le buzz toute la semaine, comptabilise au moment où j'écris 6 552 680 vues. On y retrouve notre homme toujours bien en jambe et encore plus déterminé que jamais. A peine, a-t-il le temps de lorgner sur une jolie paire d'airbags à lunettes qu'il lui faut se débarrasser d'un de ses poursuivant à l'aide d'une mallette, je ne vous en dis pas plus, no spoile.


Chose non négligeable, si la musique vous plait autant que je me la suis reçu en pleine poire, la page du site officiel des Biting Elbows ( littéralement : Coudes cassés), contient l'icône u-torrent qui vous renvoie direct à la maison-mère : The Pirate Bay, pas banal, non plus ce genre de choses !!!
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas affaire là à une équipe de bras cassés ;-)

Biting Hellbows - Bad MotherFucker (2013) by Bukowski Louis on Grooveshark

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