17 janv. 2011

LOUIS FERDINAND CÉLINE : Voyage Au Bout De La Nuit

"Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Tout le reste n’est que déceptions et fatigues. Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.
Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman, rien qu’une histoire active. Littré le dit, qui ne se trompe jamais. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.
C’est de l’autre côté de la vie."
Dès qu'on parle de L.F. Céline dit "Ferdine", (Destouches de son vrai nom), on est confronté aux mêmes esprits chagrins, aux balourds de la pensée monolithique, aux tenants du politiquement correct qui vous serinent encore & toujours les mêmes fadaises sur les écrits outrageux et quasi criminels de l'auteur... Comme si il y avait le "Voyage au bout de la nuit", "Mort à crédit", "D'un château l'autre" ou "Nord", d'un côté...

...et les inexcusables "Bagatelles pour un massacre", "L'école Des Cadavres" de l'autre, qui vaudraient à l'écrivain de ne jamais obtenir la reconnaissance littéraire pour l'ensemble de son œuvre, entachée de ce "Oui, mais..." Et puis je n'ai pas envie de relancer ici de vaines et basses polémiques puisque "Le monde n'est, je vous l'assure, qu'une immense entreprise à se foutre du monde."

Notre vie est un voyage
Dans l’hiver et dans la Nuit,
Nous cherchons notre passage
Dans le Ciel où rien ne luit.
(Chanson des Gardes Suisses 1793*)
Voyage au bout de la nuit est un roman d’une noirceur extrême qui retrace la vie d’errance du double de l’auteur, Ferdinand Bardamu. Les tranchées de 14-18, l’Afrique coloniale, l’Amérique du travail à la chaîne, la médecine de terrain dans une banlieue parisienne pourrie ou un asile psychiatrique miteux, telles sont les étapes d’une vie où les instants de bonheur et de lumière sont rarissimes. L’humanité qu’il décrit sans la moindre indulgence est veule, bête, laide, méchante et corrompue. Quels portraits terribles mais aussi quel souffle pour cette anti-épopée. Le style allie simplicité de forme et richesse de vocabulaire.(*Chanson des Gardes Suisses, 1793 : oeuvre d’officiers d’un régiment suisse allemand de l’armée napoléonienne. Sur le point de mourir, ils la chantèrent devant la Berezina. C’était pendant la retraite de Russie, en 1812. Il ne s’agit donc pas des Gardes suisses de la maison du roi de France sous l’Ancien Régime, qui furent tués lors de la bataille des Tuileries, en 1792.)

Peu de livres ont une aussi grande puissance de vision que Voyage au bout de la nuit.
Vision intense : celle de la révélation de la misère, de la guerre, de la maladie sans fin, de la mort. La phrase se concentre, repère tout, ne pardonne rien. Vision itinérante et prodigieusement variée ensuite : on part de la place de Clichy, on se retrouve dans divers massacres à cheval, puis dans une Afrique écrasante, puis noyé à New York, à Détroit, puis de nouveau dans la banlieue de Paris (la banlieue de Céline, cercle minutieux de l'enfer !), puis dans les environs de Toulouse, et enfin dans un asile psychiatrique pas comme les autres.
La mort au départ et à l'arrivée. La symphonie agitée de la nuit infinie pour rien. Le héros métaphysique de Céline est ce petit homme toujours en route, entre Chaplin et Kafka, mais plus coriace qu'eux, on le redécouvre ici, perplexe, rusé, perdu, ahuri, agressé de partout, bien réveillé quand même, vérifiant sans cesse l'absurdité, la bêtise, la méchanceté universelles dans un monde de cauchemar terrible et drôle.
Céline lui-même a comparé son style aux bandes dessinées, aux "comics ". C'était pour dire qu'il allait toujours au vif du sujet, au nerf de la moindre aventure. Le Tardi-Céline l'aurait ravi (Il faut relire Céline en le voyant. Tardi lui rouvre l'espace). L'œil traverse le récit comme une plume hallucinée, on voit le déplacement sans espoir mais plus fort, dans son rythme de mots et d'images, que tout désespoir.

Louis-Ferdinand Céline ne croit pas en l'homme. Il semble être submergé par une rage terrible devant tant de veulerie, de bassesses, de stupidité. Céline a dit la vérité du siècle : ce qui est là est là, irréfutable, débile, monstrueux, rarement dansant ou vivable. Le voici, démasquant les officiers, la bouche en cul-de-poule, organisant le massacre du bout de leurs gants blancs, les gens bien-comme-il-faut organisant la misère, le paumé exploitant plus paumé encore. Sous sa plume, surgit la comédie grotesque d'une société pipée, grande tricheuse et mauvaise copine. Bref, de quoi réfléchir pour ne pas en rester là.

Ferdinand Bardamu, au début du "Voyage" discutant avec Arthur Ganate : "La race, ce que t’appelles comme ça, c’est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c est ça les Français.
— Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !...
— T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C’est lui qui nous possède ! Quand on est pas sages, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C’est pas une vie...

— Il y a l’amour, Bardamu !
— Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi ! que je lui réponds.
— Parlons-en de toi ! T’es un anarchiste et puis voilà tout ! »
Un petit malin, dans tous les cas, vous voyez ça d’ici, et tout ce qu’il y avait d’avancé dans les opinions.
« Tu l’as dit, bouffi, que je suis anarchiste ! Et la preuve la meilleure, c’est que j’ai composé une manière de prière vengeresse et sociale dont tu vas me dire tout de suite des nouvelles : les ailes en or ! C’est le titre !... » Et je lui récite alors :
Un Dieu qui compte les minutes et les sous, un Dieu désespéré, sensuel et grognon comme un cochon. Un cochon avec des ailes en or qui retombe partout, le ventre en l’air, prêt aux caresses, c’est lui, c’est notre maître. Embrassons-nous !

A un moment du roman, alors qu'il est encore en Amérique, Bardamu rencontre Molly. Pendant quelques pages s'opère une étrange mise à nu des sentiments profonds et sincères que le personnage de Ferdinand portent à cette femme qui devient par la suite l'une de ces "belles passantes" comme dans le texte d'Antonin Pol chanté par Brassens. Ce passage en dit long sur l'auteur dont la pudeur rivalise avec le pessimisme...
"Je suis retourné trouver Molly et je lui ai tout raconté. A me cacher la peine que je lui faisais, elle se donnait bien du mal mais c’était pas difficile à voir quand même qu’elle en avait. Je l’embrassais plus souvent à présent mais c’était du profond chagrin le sien, plus vrai que chez nous autres, parce qu’on a plutôt l’habitude nous autres, d’en dire pour plus qu’il y en a. Chez les Américaines c’est le contraire. On n'ose pas comprendre, l’admettre. C’est un peu humiliant, mais tout de même, c’est bien du chagrin, c’est pas de l’orgueil, c’est pas de la jalousie non plus, ni des scènes, c’est rien que de la vraie peine du coeur et qu’il faut bien se dire que tout ça nous manque en dedans et que pour le plaisir d’avoir du chagrin on est sec. On a honte de ne pas être riche en cœur et en tout et aussi d’avoir jugé quand même l’humanité plus basse qu’elle n’est vraiment au fond.
De temps en temps, elle se laissait Molly, entraîner tout de même à me faire un petit reproche, mais toujours en termes bien mesurés, bien aimables.
« Vous êtes bien gentil, Ferdinand, me disait-elle, et je sais que vous faites des efforts pour ne pas devenir aussi méchant que les autres, seulement, je ne sais pas si vous savez bien ce que vous désirez au fond... Réfléchissez-y bien. Il faudra que vous trouviez à manger de retour là-bas, Ferdinand... Et ailleurs vous ne pourrez plus vous promener comme ici à rêvasser pendant des nuits et des nuits... Comme vous aimez tant à le faire... Pendant que je travaille... Vous y avez pensé Ferdinand ? »
Dans un sens, elle avait mille fois raison, mais chacun sa nature. J’avais peur de la blesser. Surtout qu’elle se blessait bien facilement.
« Je vous assure que je vous aime bien, Molly, et je vous aimerai toujours... comme je peux... à ma façon. »
Ma façon, c’était pas beaucoup. Elle était bien en chair pourtant Molly, bien tentante. Mais j’avais ce sale penchant aussi pour les fantômes. Peut-être pas tout à fait par ma faute. La vie vous force à rester beaucoup trop souvent avec les fantômes.
« Vous êtes bien affectueux, Ferdinand, me rassurait-elle, ne pleurez pas à mon sujet... Vous en êtes comme malade de votre désir d’en savoir toujours davantage... Voilà tout... Enfin, ça doit être votre chemin à vous... Par là, tout seul... C’est le voyageur solitaire qui va le plus loin... Vous allez partir bientôt alors ?
Oui, je vais finir mes études en France, et puis je reviendrai, lui assurais-je avec culot.
— Non, Ferdinand, vous ne reviendrez plus... Et puis je ne serai plus ici non plus... » Elle n’était pas dupe.

Le moment du départ arriva. Nous allâmes un soir vers la gare un peu avant l’heure où elle rentrait à la maison. Dans la journée j’avais été faire mes adieux à Robinson. Il n’était pas fier non plus que je le quitte. Je n’en finissais pas de quitter tout le monde. Sur le quai de la gare, comme nous attendions le train avec Molly, passèrent des hommes qui firent semblant de ne pas la reconnaître, mais ils chuchotaient des choses.
« Vous voilà déjà loin, Ferdinand. Vous faites, n’est ce pas, Ferdinand, exactement ce que vous avez bien envie de faire ? Voilà ce qui est important... C’est cela seulement qui compte... »
Le train est entré en gare. Je n’étais plus très sûr de mon aventure quand j’ai vu la machine. Je l’ai embrassée Molly avec tout ce que j’avais encore de courage dans la carcasse. J’avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour moi, pour elle, pour tous les hommes.
C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi même avant de mourir.
Des années ont passé depuis ce départ et puis -des années encore... J’ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l’on pouvait la connaître, la suivre Molly. Jamais je n’ai reçu de réponse.
La Maison est fermée à présent. C’est tout ce que j’ai pu savoir. Bonne, admirable Molly, je veux si elle peut encore me lire, d’un endroit que je ne connais pas, qu’elle sache bien que je n’ai pas changé pour elle, que je l’aime encore et toujours, à ma manière, qu’elle peut venir ici quand elle voudra partager mon pain et ma furtive destinée. Si elle n’est plus belle, eh bien tant pis ! Nous nous arrangerons ! J’ai gardé tant de beauté d’elle en moi, si vivace, si chaude que j’en ai bien pour tous les deux et pour au moins vingt ans encore, le temps d’en finir." (TanX TAMU pour la lecture ;-)

Voyage au bout de la nuit - La guerre (par Michel Simon)


Bibliographie
- Semmelweis ( Thèse de médecine) 1924
- Voyage au bout de la nuit 1932
- L'Église 1933
- Mort à crédit 1936
- Bagatelles pour un massacre 1937
- L'école Des Cadavres 1938
- Les Beaux Draps 1941
- MeaCulpa 1936
- Guignol's Band 1944
- Casse-pipe 1949
- Féerie pour une autre fois 1952
- Normance (Féerie II) 1954
- Entretiens avec le Professeur Y. 1955
- D'un château l'autre 1957
- Nord 1960
- Guignol's band II (Le pont de Londres) 1964
- Rigodon publié après sa mort en 1969

Sources de ce post  :
celinelfombre
lepetitcelinien
lelitteraire

Anthologie officielle en 2 CD avec Céline, Michel Simon, Arletty, Pierre Brasseur, Albert Zbinden et Louis Pauwells. (DL #Down)

Voyage au bout de la nuit (Audio - Lu par Denis Podalydes) (DL #Down)

Céline Vivant  double DVD
Lectures Pour Tous 1957
Voyons Un Peu 1958
En Français Dans Le Texte 1961
En Marge Du Prix Goncourt
Temoignage Elisabeth Craig

D'un Celine à l'autre - partie 1 (DL #Down)
D'un Celine à l'autre - partie 2 (DL #Down)
DVD1 Les grands entretiens de Louis-Ferdinand Céline
* Lectures pour tous (1957) - Entretien audiovisuel avec Pierre Dumayet (19 min)
* Voyons un peu : Céline (1958) - Entretien audiovisuel avec Alexandre Tarta (18 min)
* En français dans le texte (1961) - Entretien audiovisuel avec Louis Pauwels (19 min)
* Lecture d’un extrait de Nord de L.-F. Céline, par l’auteur (1960 - 11 min environ). Enregistrement sonore inédit, réalisé par Marie Canavaggia, secrétaire de L.-F. Céline.
DVD2 Autour de Louis-Ferdinand Céline* En marge du prix Goncourt (1932) - À propos de la non-attribution du prix à Céline (1 min)
* Témoignage d’Elisabeth Craig, grand amour de L.-F. Céline et dédicataire de Voyage au bout de la nuit - Entretien avec Jean Monnier (3 min environ)
* D’un Céline à l’autre (1969 - En deux parties, 115 min environ) de Y. Bellon et Michel Polac - Portrait de L.-F. Céline avec les témoignages de Mme Destouches, Michel Simon, le Dr Villemain, Me Gibault, René Barjavel, Gen Pol, Dominique de Roux, Michel Audiard...

Voyage au bout de la nuit lu par Fabrice Luchini  (DL #Down)

TARDI - Voyage au bout de la nuit
m.a.j du lien 14122012


(Possibilité de re-up sur demande uniquement...)


Edit du 10.08.2012 - Mise à jour du lien vers le fichier contenant les pdf pour :
Louis-Ferdinand Céline - A l agit du bocal
Louis-Ferdinand Céline - Bagatelles pour un massacre
Louis-Ferdinand Céline - Écrits de guerre
Louis-Ferdinand Céline - Entretien avec le professeur Y
Louis-Ferdinand Céline - Hommage a Zola
Louis-Ferdinand Céline - L école des cadavres
Louis-Ferdinand Céline - Les beaux draps
Louis-Ferdinand Céline - Mea Culpa
Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit


18 commentaires:

  1. Un vrai Grand...Décidement pas "récupérable !

    ...Heureusement !

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  2. Quand j'ai fait ce post sur L.F. Céline, je ne me doutais pas de la polémique qui diviserait le monde littéraire & politique autour de la "célébration" du cinquantenaire de sa mort. Serge Klarsfeld, que je respecte notamment pour avoir traqué les nazis en fuite après la 2éme guerre mondiale, s'est trompé de combat en s'acharnant sur le retrait de cet écrivain dans les commémorations littéraires de 2011. Voir sur ce sujet l'article du Magazine Littéraire : http://www.magazine-litteraire.com/content/homepage/article?id=18174

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  3. Merci pour ce partage, c'est vraiment gentil de votre part. Je crois que sans votre site je serais passé à cotés de bien des documents..

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  4. je suis en train de faire ma recherche sur Céline pour passer le concours d'agrégation français, s'il vous plaît si quelqu'un de vous a un lien ou un document qui peut m'aider et me donner le plus envoyer le sur l'adresse suivante wided87dedou@yahoo.com et merci

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  5. Envoyez-moi aussi des liens ou des documents sur la pragmatique et la grammaire de l'ancien français,

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  6. Cher futur professeur, n'oubliez-vous pas une des formes élémentaires de la dialectique qui est la politesse ?
    Je suis sûr que vous trouveriez ici des gens prêts à vous aider pour peu que vous y mettiez les formes dans la formulation.
    Ce post est le plus consulté du blog, une porte vous est donc grande ouverte, sachez en profiter avec courtoisie...
    Cordialement

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  7. N'étant pas l'uploader à l'origine de la plupart des liens figurant ci-dessus, ces derniers ne seront éventuellement actualisés que sur demande...
    Vous êtes donc invités à le faire savoir dans vos commentaires !

    J'ajoute que nous ne déplorons pas ici la chute du sieur Kimble aka Kim Schmitz ou encore Kim Dotcom & de son entreprise Megaupload tout aussi condamnable que le système hypocrite qui l'a embastillé...
    L'idéal capitaliste du fondateur de Megaupload (pognon-pouvoir-grosses bagnoles et putes-à-fric) n'aura eu que le bon goût de vouloir faire la nique à "ses frangins de cour".

    Les majors auront un jour ou l'autre l'impérieuse nécessité de remettre en question les profits indignes qu'elles se font sur le dos des artistes...

    Le Jolly Roger flotte toujours sur la marmite (à renversement...) !

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  8. http://www.lepetittisonnier.fr/2011/07/michel-audiard-propos-de-louis.html

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  9. bonjour, je suis intéressé par Céline-Tardi, par exemple Louis-Ferdinand Céline - Voyage au bout de la nuit, les liens ci-dessus sont morts, serait-il possible d'en créer un autre? merci!

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    1. Bonjour,
      le lien Céline - Tardi est ok !
      Bonne lecture.

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    2. Merci eJo, quelle réponse rapide!

      ou à la Céline: merci! merci! merci!

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  10. Bonjour,

    J'aimerais savoir s'il serait possible de remettre en ligne la BD Tardi - Celine "Voyage au bout de la nuit" (tous les liens sont morts). Merci d'avance.

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    1. Bonsoir,
      sur demande... Et en plus comme c'est très poliment demandé,
      voici le re-up du "Voyage au bout de la nuit", illustré par Tardi :

      http://i23.in/ziusg2pq.html

      Enjoy ;-)

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  11. Formidable ! Encore merci.

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  12. Bonjour à tous,
    Je suis d'accord pour l'exercice de la politesse; c'est même indispensable dans une société comme la nôtre. Mais attention à l'obséquiosité qui peut s'interpréter comme une forme hypocrite d'une demande de soumission des autres à soi-même.
    Bonne journée.

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    1. Je comprends ! Voir dans ce blog : http://namaste-baba.blogspot.fr/search?q=antifa
      Cordialement.

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