Un personnage atypique que ce Jacques Vergès qui provoque tour à tour des élans de sympathie ou des déchainements d'insultes. Alors bien sûr il ne sera nullement question ici de faire un portrait exhaustif de ce garnement du barreau, d'autant que les zones d'ombre de son cursus sont nombreuses et jusqu'à présent non-élucidées. Et puis après tout, ce qui importe dans le destin du bonhomme est la mise en lumière des engagements dont il a été un témoin, un défenseur, un acteur au cœur des rouages du système et des passions humaines. On est conforté, pour peu qu'on en ait l'intuition, dans le sentiment que les complexités de ce monde mènent parfois à certains paradoxes, que l'engagement politique n'est pas sans laisser d'indélébiles traces de sang dans les mémoires. Les combats, les luttes sont ancrées dans l'âme humaine, elles sont une condition de la survie des individus et la cohorte des violences qu'elles déchainent est indissociable de l'espoir qu'elles permettent soudain d'entrevoir. Si on s'intéresse aux histoires mêlées des personnes qui façonnent l'Histoire de l'humanité...
il faut voir ce film documentaire qui retrace plusieurs décennies d'un passé encore proche et sur lequel il serait hasardeux de porter un jugement définitif. A noter l'absence de voix off et une bande musicale symphonique originale composée par Jorge Arriagada
"Ce film présente le point de vue personnel du réalisateur sur Jacques Vergès, et de ce fait, il est évidemment sujet à des appréciations différentes des protagonistes représentés."
Cette phrase est l'avant-propos du film par le réalisateur Barbet Schroeder.
Pour le jeune Jacques Vergès, la France qui est menacée de disparition pendant la seconde guerre mondiale, c'est celle de Montaigne, des Lumières... et c'est pour lui une chose inacceptable.
"Faire cette guerre sous les ordres d'un général condamné à mort (C.de Gaulle), cela me semblait le comble du bonheur"
Or, le jour de la capitulation allemande (8 mai 1945), des colons français massacrent entre 10 000 et 45 000 algérien(nes) à Sétif, Guelma et Kherrata
L'aventure algérienne, le collectif des avocats du FLN
- Années 50 : Après la libération les associations d'étudiants coloniaux sont reconstituées avec comité de liaison et un journal : Étudiants anti-colonialistes, des manifestations ont lieu au Quartier Latin.
Après 3 années de droit, Vergès envisage de devenir avocat et en tant que commis d'office, il se retrouve face à un "petit malfrat" dans lequel il se reconnait, "ce qu'il a fait, aurais-je pu le faire si j'avais été dans la même situation que lui et j'ai compris que c'était ma vocation"
"J'ai vécu dans un pays colonisé, mes souvenirs d'enfance sont ceux d'un pays où les gens de couleur devaient s'écarter dans la rue au passage des européens, c'était là une vision, un sentiment inacceptable pour les adolescents que nous étions." (J.Vergès)
-10 Août 1956, un attentat commis par des pied-noir, "les ultra", fait 75 morts
-30 Sept. réponse du FLN (avec des femmes poseuses de bombes, Djamila Bouhireb, Zora Drif, Djamila Bouazza : Bombes au Milk Bar, au Casino de la corniche...
-07 Janvier 1957 : 5000 paras entrent dans Alger
Voir La Bataille d'Alger de G.Pontecorvo, qui fera probablement l'objet d'un prochain post sur ce blog.
C'est Zora Drif qui prend contact avec Vergès pour défendre Djamila Bouhireb, arrêtée et torturée qui devient le visage de la révolution algérienne (et dont il tombe amoureux...)
Vergès fils d'une mère vietnamienne et d'un père réunionnais comprend la lutte algérienne et ne condamne pas leur violence.
Ambiance de lynchage au procès - Vergès au Président du tribunal : "Sommes-nous ici dans une audience de justice ou à un meeting d'assassinat ?"
Vergès que la foule appelle "le chinois", "Mr le président, dois-je dire à ces gens que pendant que leurs ancêtres bouffaient des glands dans la forêt, les miens construisaient des palais..." "Le problème n'était pas donc de convaincre en faisant guilili, comme les avocats de gauche nous le conseillaient, les imbéciles assassins qui nous jugeaient mais au contraire en les provoquant, de provoquer des incidents et amener les gens à Paris, à Londres, au Caire ou à Bruxelle à en parler"
Vergès développe une défense de rupture :
- Le juge dit : Vous êtes français et l'accusé répond : Je suis algérien
- Le juge dit : vous êtes membre d'une association de malfaiteurs et l'accusé répond : Je suis membre d'une organisation de résistance
- Le juge dit : Vous avez commis un assassinat et l'accusé répond : J'ai exécuté un traitre...
A partir de là, plus de dialogue possible, tombèrent alors des condamnations à mort dont une pour Djamilah qui éclata de rire et Vergès de rapporter la phrase du président "qui est digne d'une anthologie" : Ne riez pas, mademoiselle, c'est grave !
Le seul moyen de sauver les têtes des condamnés ce fût d'engager une action devant l'opinion française & internationale.
Publication d'un livre avec l'écrivain Georges Arnaud qui lui avait posé la question : Et si jamais elle était éxécutée ? Réponse de Vergès : J'abattrai quelqu'un. Je demanderai un rendez-vous à Lacoste ou au général Massu et je l'abattrai.
Le premier ministre de l'époque en France Michel Debré déclarait : "Le travail du collectif (d'avocats) nous fait plus de mal qu'une division entière..." Moralement, les procès où étaient révélés les tortures dont les accusés avaient été les victimes constituaient une défaite terrible.
Avec le début de la bataille d'Alger, c'est le collectif des avocats du FLN qui est visé Ben Abdallah,Oussedik, Ould Aoudia, Vergès... Assassinat de Ould Audia sur ordre du premier ministre français.
Après l'indépendance (3.07.1962), Vergès fonde un journal "Révolution Africaine" avec Djamila & Zora auquel, entre autres, le dessinateur Siné participe...un temps.
Dans le cadre de ce journal, premier voyage en Chine de Vergès, prise de contacts importants dans l'entourage et avec Mao.
"Les chinois sont (à l'époque) contre la coexistence pacifique telle qu'elle est envisagée par l'Union Soviétique, ils ont un attachement plus grand à la lutte dans les pays coloniaux."
La ligne de la Révolution Africaine, ligne Internationaliste, ne correspond pas à la ligne du président Ahmed Ben Bella.
Vergès est démis de ses fonctions et ouvre un cabinet d'avocats qui prend une tournure politique quand Abdelaziz Bouteflika lui propose d'aller défendre un palestinien en Israël (1965).
Persona non grata dès son arrivée à Tel Aviv, il reprend l'avion pour Zurich non sans avoir laisser à un journaliste un message qui parait dans le Jerusalem Post et dont il espère bien que son client palestinien saura prendre bonne note : "Vous n'avez aucune autorité pour me juger, vous êtes des occupants, je suis un patriote"
Il est ensuite désigné pour défendre les fidayine arrêtés à Athènes (Attaque d'un boeing israélien Déc.1968)
- Zurich Fév.1969, Vergès & Maître Brahimi* reprennent la stratégie de la rupture et refusent de participer au procès intentés contre des palestiniens pour détournement d'avion, Vergès publie un livre sur les fidayine
La "disparition" de Vergès
- 24 fév.1970 : meeting anti-colonialiste à la Mutualité, Vergès participe puis disparait pendant huit ans jusqu'en 1978, 77% des personnes qui le connaissent pensent qu'il a passé ses "années de disparition" au Cambodge des Khmers Rouges du camarade Pol Pot (qu'il connait depuis les associations étudiantes anti-colonialistes d'après-guerre).
Ou bien, comme le suggère plutôt le documentaire, a-t-il été lié aux luttes moyen-orientales? A-t-il fait du renseignement? Ou bien un peu des deux?...
Il écrit aussi un livre pendant sa "disparition" : Agenda
Il est né en guerre, il est né en colère, il est né colonisé et si on est avocat dans un pays colonisé en guerre, c'est la meilleur tribune qu'on peut avoir pour donner un écho à la cause pour laquelle on se bat. (Lionel Duroy)
"Il n'a probablement pas été avocat, il a fait autre chose et c'est sa force : Il n'a jamais fait de son combat quelque chose qui a pu être institutionnalisé..." (Lionel Duroy)
"J'étais sollicité par quelque chose qui me semblait important" (Vergès alias Mansour)
"Il aime trop la vie pour être un combattant terroriste qui dort dans les caves, qui bouffent des raviolis" (Lionel Duroy)
"C'est un intello quand même, je le vois pas en karatéka... Par contre appuyer sur un bouton pour faire sauter un truc, si y a qu'ça à faire, il aura aucun scrupule" (Siné)
"J'étais pas sur la lune, j'étais parmi des gens qui sont aussi discrets que moi et peut-être pour des raisons sérieuses... Et c'est pour les mêmes raisons sérieuses que je ne peux pas parler d'eux, tout cela est très simple" (Vergès)
Les amitiés équivoques (François Genoud)
"Il y a eu une proximité entre le nazisme et certains mouvements révolutionnaires ou indépendantistes du Moyen-Orient, par exemple Faisal Al-Husseini, le grand Mufti de Jérusalem, qui a appelé au jihad contre les anglais, était financé par les services allemands qui avaient intérêt à créer des troubles dans les colonies britanniques, à l'époque la Palestine était sous mandat britannique." (Claude Moniquet)
"Pour moi Genoud a toujours été un mystère" (Vergès)
"Je sais que Vergès, Boumaza & Genoud étaient liés et à ce moment là, ils avaient un rôle dans la lutte pro-palestinienne mais je ne peux pas en dire plus la dessus" (Maitre Tigrane*)
Rencontre fortuite de Boudia* et Vergès, rue Tronchet pendant leurs années de "disparition".
Jiri Pelican* rapporte qu'il a rencontré Vergès à Paris trois ans après sa disparition, (Siné, Lionel Duroy)
Ne pas louper le délectable "Alors la grosse, ça boum ?"
La réapparition de Vergès
"Je suis revenu mince, le teint hâlé et aguerri... Avec beaucoup plus de distance par rapport aux choses"
Vergès s'installe en France, il est plutôt fauché et redevient avocat tous azimuts.
Il est alors contacté par des allemands proches de la Fraction Armée Rouge arrêtés en France et puis par des amis de Carlos*.
Création de l'Association Internationale des Défenseurs des Prisonniers Politiques d'Europe Occidentale avec Klaus Croissant* & Isabelle Coutant-Peyre*.
Quelques dates :
Déc 1975 : Opération O.P.E.P menée par Carlos sur ordre de Waddi Haddad*.
1982 : Arrestation de Magdalena Kopp* & Bruno Bréguet*, membres du réseau Carlos, alors qu'ils sont en possession d'explosifs
Fév. 1982 : Ultimatum de Carlos aux autorités françaises pour faire libérer Kopp & Bréguet
Vergès est avocat de Magdalena Kopp et Bréguet, l'attente du procès est sous haute tension
Mars 1982 : Fin de l'ultimatum de Carlos, attentat du train "Le Capitole" 5 morts 27 blessés,
Avril 1982 : Attentat de la rue Marbeuf 1 mort 63 blessés
Magdalena Kopp est finalement condamnée à 4 années de prison pendant lesquelles Vergès lui rend de nombreuses visites. L'alcool étant interdit en prison, il arrose d'armagnac les glaces qu'ils lui offrent...
En 1982 également, la STASI était en possession de documents attestant la présence de Vergès en RDA et les contacts qu'il aurait eu avec l'organisation de Carlos pour faire évader Kopp & Bréguet. Son nom de code : Herzog et Gabriel
1983 : Klaus Barbie "Le boucher de Lyon" est arrêté et c'est François Genoud qui contacte Vergès pour qu'il soit son avocat.
Du procès et des avocats des parties civiles, Vergès dit ceci : "Euphorisant ! Je veux dire ils sont 39 et moi, je suis seul. Ça veut dire que chacun d'eux ne vaut qu'un 40ème de ma personne..." Au travers de ce procès, la piqûre de rappel de Vergès est cinglante, quelle différence y-a t-il entre la torture de la Gestapo et la torture des paras français pendant la guerre d'Algérie ?
"Je ne peux pas tolérer qu'un homme soit humilié, même un ennemi, qu'un homme seul soit insulté par une foule de lyncheurs"
Mai 1985 : Magdalena Kopp sort de prison, Vergès la rejoint en Allemagne, ils boivent du champagne en l'honneur de sa libération.
1986 : Vague d'attentats en France, tensions avec l'Iran, Anis Naccache* (ou Nakkach) est alors emprisonné pour tentative d'assassinat contre Chapour Bakhtiar*, alors réfugié à Paris et sous le coup d'une fatwa de l'ayatollah Khomeini.
Naccache est condamné à perpétuité (libéré en 1990) ainsi que ses complices Garbidjian (Perpétuité, libéré 17 ans plus tard), G.Ibrahim Abdallah (Perpétuité), tous défendus par J. Vergès.
Août 1994 : Carlos est kidnappé par les services français(DST) au Soudan, Vergès est accusé de complicité avec Carlos par le juge Bruguière et est menacé, entre autre, d'être dessaisi de l'affaire.
En 2006, depuis la prison de Clairvaux, Carlos prétend avoir rencontré Vergès plus d'une vingtaine de fois à Damas jusqu'en 1991.
_ Est-ce que vous défendriez Hitler ?
_ Mais je défendrais même Bush...
_ A quelle condition ?
_ Mais à condition bien sûr qu'ils plaident coupables.
_ Mais je défendrais même Bush...
_ A quelle condition ?
_ Mais à condition bien sûr qu'ils plaident coupables.
Intervenants :
Jacques Vergès : après des études de lettres, de langues orientales, il s'inscrit au barreau en 1955, il a 30 ans
Zora Drif : Condamnée à mort
Bachir Boumaza : (ancien ministre et condamné, exil & clandestinité 1966-1980 dans la lutte pour l'émancipation & la libération des peuples) :
"Une révolution, ce n'est pas que cette bête qui mange ses propres enfants c'est aussi celle qui sauve" (à propos de l'alphabétisation des détenus entre eux à la prison de Fresne)
"Le palestinien c'était l'algérien d'hier, pour nous au départ, Israël est un phénomène colonial"
Yacef Sâadi : Chef politico-militaire de la "Zone autonome" d'Alger (fln)
Lionel Duroy : journaliste & écrivain
Abderrahmane Benhamida : ex-FLN, condamné à mort
El Djohar Akbour : Condamnée à mort
Djamila Bouhireb : Condamnée à mort
Colonel Raymond Muelle : Services secrets français
Siné : Dessinateur Anecdotes diverses et décapantes
Rolande Girard-Arnaud : Amie de J.Vergès
Mahab Suleiman : Front Populaire de Libérarion de la Palestine
Maître Brahimi : Ligue des Droits de l'Homme
Patricia Tourancheau : Journaliste
David Feichheimer : Légendaire détective de San Francisco
Tep Khunal : un proche du camarade Pol Pot
Nuon Chea : Frère n°2 (Régime de Pol pot)
Karim Pakradoni : Chef du parti Kataëb au Liban en 1973
Claude Faure : SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage)
Neda Vidakovic : "Amie" et assistante de 1979 à 1982
Georges Habbache : (1970) médecin, FPLP, Internationaliste, chrétien, marxiste
Jean Paul Dollé : Philosophe
Claude Moniquet : Historien
Hans-Joachim Klein : Terroriste repenti
Mahab Suleiman : Attaque EL AL Athènes 1968 FPLP
Ahmed Huber Nazi suisse, Musulman, Journaliste (a rencontré Vergès chez François Genoud)
Bassam Abou Charif : Lieutenant de Waddi Haddad quand il recrute Carlos, a survécu à un colis piégé du Mossad en 1972
Maitre Tigrane : Collaboratrice de M° Oussedik, avocat du Collectif FLN
Isabelle Coutant-Peyre : Avocate pour Action Directe, intervient en faveur de mouvements autonomes et dans les squatts. Actuellement avocate de Carlos.
Jean Paul Sartre : 1974 - "Je soutiens la violence comme arme politique là où elle est nécessaire, c'est à dire là où les affrontements de masse existent ou peuvent être déchainés"
Magdalena Kopp : Membre d'une cellule révolutonnaire et ensuite épouse de Carlos
Oliver Schröm : Journaliste
Anis Naccache : Responsable politique dans l'Opération de l'OPEP et de Chapour Bakhtiar
Alain Marsaud : Juge d'instruction, procureur de permanence lors de l'arrestation de Magdalena Kopp & et député UMP actuellement.
Bruno Bréguet (membres du réseau Carlos) en 1982 à Paris
Gilles Ménage : Directeur de Cabinet du Président Miterrand
Horst Franz : Chef de la section XXII (anti-terroriste) de la STASI
Tobias Wunschik : Historien spécialiste des documents de la STASI
Louis Caprioli : DST
Guillaume Durand : journaliste
*Personnages (& organisations) cité(e)s :
* Abou Hassan Salameh : "Le Prince Rouge" Cerveau de "Munich" 1972, responsable de la sécurité personnelle de Yasser Arafat [http://fr.wikipedia.org/wiki/Yasser_Arafat], tué en 1979 par le mossad
* Waddi Haddad : Père fondateur du terrorisme international, médecin, chrétien, Internationaliste, marxiste, empoisonné en 1972.
* François Genoud : Nazi Suisse, gestionnaire de droits d'auteur de dirigeants nazi, participe au financement du FLN et de mouvements palestiniens.
* Faisal Al-Husseini : Le grand Mufti, Mentor de Genoud depuis 1936
* Mohamed Boudia : Tué le 28 juin 1973 à Paris, lié à "Munich" 1972
* R.U.R : Rassemblement Unitaire des Révolutionnaires
* Jiri Pelican : Fut l'un des artisans du "Printemps de Prague" et le Directeur Général de la Télévision Tchécoslovaque de 1963 à 1968
* Maitre "Quin" ami de Vergès, rapporte qu'entre 1977 & 1978, Vergès avait un abonnement sur des lignes aériennes pour le moyen--orient.
* Moïse Tshombé : Surnommé "Mr tiroir caisse", assassin présumé de Patrice Lumumba, mort en prison en 1969
* Maitre Klaus Croissant : Janv.1980 condamné à 2 ans 1/2de prison pour assitance à une organisation criminelle
* RAF : Rote Armee Fraktion, Bande à Baader
* RZ : Cellules Révolutionnaires (le couple Böse/Kuhlmann et Weinrich/Magdalena Kopp)
* Michel Mourkabel : terroriste éxécuté avec 2 policiers à Paris par Carlos en juin 1975
* Zaki Yamani : Ministre du pétrole en Arabie Saoudite lors de l'opération OPEP de 1975
* Boumédienne : Ministre des affaires étrangères en Algérie lors de l'opération OPEP
* Ilich Ramírez Sánchez dit Carlos : Terroriste
* STASI : Police secrète de l'Allemagne de l'Est
* Rosa Elbita : Fille de M.Kopp et de Carlos
* Chapour Bakhtiar : dernier premier ministre du Shah d'Iran
* Pasqua : Ministre de l'intérieur en 1986
*Bruguiére : Juge
Voir également...
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