Dans la série "Dormez, braves gens, on gère vos affaires pendant que vous allez vous faire dorer la raie sur une plage couverte d'algues vertes", voici une idée de lecture pour affronter septembre le couteau entre les dents... Le livre débute par une citation de Henry Ford (fondateur de la Ford Motor Cie): "Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin".
La préface d'Étienne Chouard:
Tous les citoyens devraient parfaitement connaître les mécanismes élémentaires de la création monétaire et de la dette publique : notre émancipation politique et économique dépend directement - et inévitablement - de notre émancipation monétaire. À ce simple titre, ce livre est important et pourra sans doute changer votre compréhension du monde, comme il a changé la mienne. J’étais, en 2005, tout entier consacré à l’analyse de nos institutions (françaises et européennes) ; j’avais compris, cette même année, que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, que tous les abus de pouvoir étaient rendus possibles par la malhonnêteté des processus constituants. Je discutais sur mon forum des grands principes d’une bonne Constitution, et nous écrivions sur le wiki une Constitution d’origine Citoyenne, ce que j’appelle le site du «Plan C».
J’avais donc commencé à construire un outil - que je crois inédit et prometteur - pour une prochaine émancipation générale. Mais je négligeais complètement, par ignorance, un point absolument essentiel, un point à cause duquel toute solution politique semble effectivement interdite. André- Jacques Holbecq est venu un jour sur le forum du Plan C et a créé un fil étrange dont le titre était "Reprendre la création monétaire aux banques privées"…
La réaction fut rapide et le fil de discussion est devenu un des plus actifs et riches du site : nous progressons tous ensemble assez vite sur ce sujet décisif et méconnu: ce sont les banquiers privés qui maîtrisent le pouvoir politique, et la maîtrise privée de la création monétaire est un verrou diabolique qui interdit en profondeur tout droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Par habitude, par ignorance, par négligence, nous acceptons sans le savoir une profonde servitude non nécessaire: il n’y a rigoureusement aucune raison d’abandonner la création monétaire aux banques privées.
Ainsi, des sommes considérables, celles des intérêts de toute cette création monétaire privée, sont retirés depuis des décennies à la collectivité française, dans la plus grande discrétion et sans la moindre justification politique ou économique, et sans le moindre débat public sur le sujet.
Ainsi, des sommes considérables, celles des intérêts de toute cette création monétaire privée, sont retirés depuis des décennies à la collectivité française, dans la plus grande discrétion et sans la moindre justification politique ou économique, et sans le moindre débat public sur le sujet.
De plus, une dette publique extravagante, annuellement renouvelée, complètement asphyxiante pour les services publics et pour le bien-être général est née de cette invraisemblable ponction. Cette dette est très injustement imputée à la prétendue incurie de l’État : il n’en est rien, puisque les dépenses publiques restent assez stables en France depuis des décennies. Non, c’est bien d’un racket privé de la richesse publique qu’il est question à la source de la dette publique, depuis 1973 en France, et partout dans le monde ; à l’évidence, l’internationale des banques existe déjà bel et bien, et il est plus que temps de la repérer et d’en décrire les méfaits.
Comprendre cette servitude injuste et la faire connaître à tous les citoyens, c’est déjà préparer notre prochaine libération.
Puisqu’on m’en donne ici l’occasion, je vais remercier André- Jacques Holbecq et Philippe Derudder du fond du cœur : ils ont, dans leurs différents livres, écrits seuls ou en commun, considérablement enrichi mon analyse politique des abus de pouvoir en me rendant sensible un rouage déterminant dans l’oppression des hommes (nés libres) par le travail forcé. Tous deux cherchent honnêtement, ils écoutent tout le monde, ils passent des milliers d’heures à expliquer et expliquer encore ce qu’ils ont compris.
Et, puisqu’il est presque mon voisin, André- Jacques devient un ami ; et je le vois progresser à toute vitesse, en nous emmenant avec lui.
Il est généreux et pragmatique, il reconnaît tout naturellement ses erreurs, son action est utile, très utile, pour le bien public. Je suis heureux de l’avoir rencontré et je vous engage à le découvrir à votre tour.
A qui profite le système ? (Une interview d’André-Jacques Holbecq par Yves Michel)
La dette publique, une affaire rentable - Quatrième de couverture
"Il faut réduire la dette !". On crie à la faillite ! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d'aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : "Assez de cette gabegie ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l'heure est au travail et aux économies".
Ce qu'on ne nous dit pas, c'est qu'il y a une quarantaine d'années, l'État français n'était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d'ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d'euros ! Pourquoi ? S'est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l'emprunt, alors qu'auparavant on se suffisait à nous-mêmes ? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?
André- Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la « chose économique », leur but est de permettre aux citoyens de « savoir », afin qu'ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l'on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l'immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l'argent ne sont que « vrais-faux » problèmes.
Il fut un temps où le rôle de la Banque de France était de financer le Trésor Public, c’est-à-dire de créer la monnaie nécessaire au développement du pays (écoles, routes, hôpitaux, ponts, ports, etc...). Mais depuis 1973, la Banque de France a abandonné son rôle de service public et l’État a ainsi transféré son droit régalien de création monétaire sur le système bancaire privé...qui prête, mais avec intérêt ! Ainsi entre le début des années 1980 et la fin 2006, nous avons payé 1142 milliards d’euros d’intérêts, soit plus que le montant de la dette que l’État a contracté dans la même période, soit 913 milliards. En d’autres termes, si nous n’avions pas eu à payer ces 1142 milliards d’intérêts, nous n’aurions pas eu à emprunter 913 milliards d’euros, et nous aurions pu également rembourser les 229 milliards d’euros de dette publique de 1980. La dette n’existe que parce que nous empruntons à des investisseurs institutionnels ( assurances, banques, etc...) qui s’engraissent sur notre dos !" - Extrait de la note de lecture n°28 du groupe République ! Le banquier Michel Pébereau, actuellement patron le plus influent de France, était conseiller technique auprès du ministre de l’économie et des finances, Valéry Giscard d’Estaing, lors de la promulgation de la loi déterminante du 3 janvier 1973. La dette publique, une affaire rentable pour les banquiers et les grands capitalistes, leur permettant en particulier de s’approprier les richesses des nations.
Philippe Derudder, auteur de plusieurs livres aux éditions Yves Michel, dont Une monnaie nationale complémentaire, interviewé par Yves Michel à Gap
Affiche de la C° Jolie Môme |
André-Jacques HOLBECQ, "économiste citoyen", est très impliqué dans le mouvement altermondialiste depuis plusieurs années. Ancien pilote de Concorde, il profite d’une retraite dans la force de l’âge pour revenir à sa première passion, l’économie. Il milite dans diverses associations, il a publié en 2002 "Un regard citoyen sur l'économie" aux éditions Yves Michel et ses travaux de recherche l'ont amené à publier en septembre 2005 "Une alternative de société : l'écosociétalisme" toujours aux éditions Yves Michel.
Philippe DERUDDER. Son expérience de chef d’entreprise l’a conduit à s’interroger sur les contradictions du système. Il démissionne alors et partage depuis lors le fruit de ses recherches et expériences dans ses livres, conférences et ateliers.
Étienne CHOUARD a été un des principaux artisans, par son blog, de la prise de conscience ayant mené au NON au Traité Constitutionnel Européen en 2005.
A voir également :
La conférence du 14 juin 2010 à la Maison de la Mer de Saint Raphaël organisée par le CNDHC (Conseil National des Droits de l'Homme et du Citoyen)."Vers une économie au service de l'homme et de la planète" par Philippe Derudder.
Sources & Autres Infos...
Une pause kawa & on remet ça ?
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