Go pour un aperçu de la genèse du groupe!
Originaires de la banlieue sud de Paris vers Juvisy, Savigny, Morsang, deux jeunes garçons, en 1966, Vincent Palmer et Philippe Dauga, se rencontrent à la terrasse d'un café. Vincent Palmer joue de la guitare, il est doué. Philippe Dauga est bassiste d'un groupe de Savigny-sur-Orge "Les Devils", Vincent Palmer lui enseigne très vite quelques rudiments, Philippe Dauga sera donc le bassiste. Après différentes formations ("Graaf Plaine", "Mind Blower", "Charlie Brown" et d'autres...), Vincent Palmer et Philippe Dauga forment "Pura Vida" avec un nouveau chanteur, Terry Scott, (un anglais qui avait enregistré un album avec "Heaven" sur CBS) et un tout neuf batteur du nom de Joël "Dynamite" Yan, véritable titi parisien. "Pura Vida", que l'on peut entendre sur la compilation "Skydog Commando" sortie en Octobre 1978, mais le titre "Last Night", un instrumental, est en réalité enregistré par Bijou et parait sous le nom de "Pura Vida" - un clin d'oeil aux origines du groupe. "Pura Vida" fait référence à l'une des première scènes du film Easy Rider au cours de laquelle Phil Spector vend de la cocaïne à Dennis Hopper qui, tout en testant la marchandise, approuve: "Pura vida, mi hermano!".
Après plusieurs années de galère, se joignant à des groupes déjà constitués, les 2 complices sont au bord du précipice (dépression pour Vincent Palmer, sanatorium pour Philippe Dauga)... C'est à ce moment-là que Philippe Dauga compose quelques musiques qu'il fait écouter à un camarade journaliste, Jean-William Thoury, qui accepte d'en écrire les paroles à condition qu'elles soient en français. Une première collaboration, "Garçon Facile" convainc Philippe Dauga qu'un nouveau groupe doit être constitué. La place de guitariste ne peut convenir qu'à son vieux complice Vincent Palmer, celle de chanteur revient à un autre ancien camarade des débuts: Alain Salaün (plus tard rebaptisé Alain Salain), dont la voix noircie fait merveille. Pour la batterie , Jean-Louis Lamaison, un autre ancien des débuts fait l'affaire. Il faut alors trouver un nom. Alain Salaün, que l'on surnommait "bijou" dans son enfance à cause du feuilleton "Thierry La Fronde", à force de crier "hue! bijou", donne le nom au groupe... (Lire la suite)
Toute nue dans mes grands souliers
Placés devant la cheminée
Pas besoin de vous faire un dessin
De battr’ mon cœur s’est arrêté
Sur le lit j’ai jeté mon fouet
Tout contre elle je me suis penché
Et sa beauté m’a rendu muet
Fatigué j’ai la gueule de bois
Toute la nuit j’avais aidé mon père
Dans le feu j’ai remis du bois
Dans la ch’minée y avait pas son père
C’était la fille du Père Noël
J’étais le fils du Père Fouettard
Elle s’appelait Marie Noël
Je m’appelais Jean Balthazar
Je prends la fille dans mes bras
Elle me dit mais non Balthazar
Ne fais donc pas le fier à bras
Je suis tombée là par hazard
Toute la nuit j’avais fouetté
A tour de bras les gens méchants
Toute la nuit elle avait donné
Des cadeaux à tous les enfants
C’était la fille du Père Noël
J’étais le fils du Père Fouettard
Elle s’appelait Marie Noël
Je m’appelais Jean Balthazar
Descendue chez moi par erreur
Elle était là dans mes souliers
Et comm’ je ne pouvais prendre son cœur
Je l’ai remise sur le palier
C’était la fille du Père Noël
J’étais le fils du Père Fouettard
Et elle m’a dit d’une voix d’crécelle
Bye bye au hasard Balthazar
C’était la fille du Père Noël
J’étais le fils du Père Fouettard
Elle s’appelait Marie Noël
Je m’appelais Jean Balthazar
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